Aide Lign2Toit

En cliquant sur , vous allez renseigner les informations qui permettront d’évaluer  la faisabilité de votre projet de surélévation.

Avant de démarrer, assurer vous de collecter le maximum d’information sur votre ouvrage existant (dimensions – Hauteurs d’étages, longueur, largeur, épaisseurs et type de murs, type de chauffage actuel, etc). Si vous ne connaissez pas la totalité de ces informations, l’outil renseigne des valeurs par défaut basés sur les typologie existantes, cependant, plus les informations seront précises et connues, plus le diagnostic sera pertinent.

Vous passerez ensuite par 4 étapes décrites en suivant les liens ci-dessous :

                               

Cet outil permet d’évaluer simplement et très en amont la faisabilité technique du projet de surélévation en estimant un poids acceptable pour la surélévation; cela ne constitue en aucun cas une note de calcul et ne se substitue pas aux études préliminaires qu’il convient de confier à une équipe de maîtrise d’œuvre pour notamment réaliser un diagnostic précis de l’ouvrage et définir la descente de charges.

L’ensemble de l’aide détaillée ci-dessous est téléchargeable ici.

 

      Données Générales

Cette première partie permet de décrire le bâtiment sur lequel s’installera le projet de surélévation, notamment sa géométrie et sa composition structurelle.

 

 

  • Localisation : données d’entrée pour l’estimation de la consommation énergétique de l’existant (rénovée ou non) dans le cadre de l’étape 3 – performances énergétiques.

 

 

Cette partie permet de déterminer rapidement les éléments caractéristiques du bâtiment existant en fonction des grandes époques de construction

Exemples de différentes typologies de bâtiments

  • Typologie de bâtiment : Ce menu déroulant permet de sélectionner, parmi une liste de neuf familles, la typologie de bâtiment, associée à une période de construction du bâtiment entre 1850 à 2000. Les descriptions de bâtiments sont présentées dans la page « les différentes typologies de bâtiments »
  • Précision sur le type d’immeuble : Cette précision apporte une information complémentaire afin d’estimer le comportement énergétique du bâtiment existant. Les appellations de ces sous-catégories sont propres à l’outil Lign2Toit : hausmannien, faubourien, petit collectif, collectif moyen, barres. Elles sont précisées dans la page  » Hypothèses et méthodologies de calculs »
  • Hauteur moyenne par niveau : Elle correspond, en mètres, à la hauteur moyenne constatée d’un niveau, de plancher à plancher, du bâtiment existant. Pour chaque typologie, une valeur numérique est indiquée par défaut ;  elle peut être modifiée par l’utilisateur.
  • Energie pour la production de chaleur : Ce menu déroulant permet de sélectionner la source d’énergie de chauffage du bâtiment, entre l’électricité et le gaz. Cette donnée est utile pour l’outil 3 “performances énergétiques”.

 

  • Longueur et largeur : La longueur de façade et la largeur du bâtiment sont deux valeurs numériques, en mètres, qui permettent de déterminer la surface construite hors tout d’un niveau. Si le bâtiment n’est pas de forme rectangulaire, approchez-vous au mieux de la surface au sol d’un niveau.
  • % d’ouverture sur les façades rue et cour : Cette valeur numérique, en pourcentage, représente le pourcentage de surface constituée de fenêtres et de portes sur les façades du bâtiment. Cette valeur est seulement utilisée pour le calcul du poids propre du bâtiment.
  • Nombre de niveaux constatés : Cette valeur numérique indique le nombre de niveau, à partir du rez-de chaussée, du bâtiment existant. Le rez-de-chaussée correspond à 1 niveau. Par exemple, un immeuble R +3 est, ici, considéré comme un bâtiment à 4 niveaux.
  • Nombre de refends
      • Longitudinaux :
        Cette valeur numérique indique le nombre de murs porteurs intérieurs parallèles aux façades. Cette information est nécessaire pour le calcul du poids total du bâtiment existant. Elle ne sert pas pour les descentes de charges.
      • Transversaux :Cette valeur numérique indique le nombre de murs porteurs intérieurs parallèles aux pignons. Cette information est nécessaire pour le calcul du poids total du bâtiment existant. Elle ne sert pas pour calculer des descentes de charges.

     

    Informations sur le nombre de refends: cette information contribue au calcul de la capacité portante de l’existant. En l’absence de refends (cas du poteau-poutre par exemple), il faudra s’assurer d’avoir suffisamment de points d’appuis pour le projet de surélévation.

   Capacité portante

Une fois la partie « Données Générales » renseignée et validée en appuyant sur le bouton « Etape Suivante », vous passez à l’étape de la détermination de la capacité portante du bâtiment existant.

  • Composition des parois existantes

Pour chaque paroi, un menu déroulant vous propose un choix de compositions pré-remplies en fonction de la typologie de bâtiment renseignée précédemment. Une épaisseur de paroi est donnée par défaut. Cette valeur peut être modifiée par l’utilisateur, pour s’adapter à la spécificité du bâtiment.

Le choix de la constitution de la paroi et de son épaisseur, en plus des informations précédentes (comme la longueur du bâtiment, le nombre de niveau, la hauteur de niveau…) permettent le calcul estimatif du poids de l’existant :

  • Façade sur rue et sur cour
  • Pignons
  • Refend longitudinal et transversal (le cas échéant)
  • Plancher

Pour les planchers en béton, une épaisseur est donnée par défaut. Elle peut être modifiée par l’utilisateur.

Pour les planchers en bois ou métalliques, le poids est calculé en fonction de la surface sans prendre en compte son épaisseur.

 

 

 

Dernier niveau

Pour cette paroi, on a le choix entre toiture terrasse et charpente avec combles.

Dans le cas d’un toit terrasse, deux valeurs numériques sont à renseigner, à savoir :

  • l’épaisseur de la dalle, toujours considérée en béton, en mètre – la valeur par défaut de 14cm est modifiable ;
  • le poids surfacique d’un éventuel revêtement complémentaire à déposer en kN /m2.

Dans le cas d’une toiture traditionnelle, nous avons deux possibilités, à savoir :

  • soit la toiture est entièrement retirée ;
  • soit la toiture possède des combles aménagés. Dans ce cas, il faut indiquer si le plancher des combles est conservé ou déposé.

Dans les deux cas, il faut indiquer la composition de la couverture. Il est à noter que la pente du toit est pré-renseignée. Cette valeur numérique en pourcentage peut être modifiée.

Après renseignement des caractéristiques du bâtiment étudié, l’outil additionne les poids des murs de façades, murs pignons, murs de refends, planchers et de la couverture pour obtenir le poids propre du bâtiment existant.

  • Taux de surcharge acceptable

Cette valeur numérique en pourcentage permet d’octroyer une surcharge de l’ordre de quelques pourcents au bâtiment existant. Il est généralement admis un taux de surcharge acceptable de 5%. Au-delà, un renforcement de la structure existante sera probablement nécessaire. Dans tous les cas, une vérification structurelle de l’existant doit être réalisée.

L’utilisateur peut aussi prendre en compte les bâtiments mitoyens pour conforter les résultats obtenus. Par ailleurs, en comparant le nombre de niveaux constaté et le nombre maximal de niveaux possible pour la typologie de bâtiment, l’outil détermine le poids admissible supplémentaire à système constructif constant. Cette information est donnée à titre indicatif dans la conclusion.

Note d’alerte sur les fondations

Dans un premier temps, en étude de faisabilité on peut observer les immeubles mitoyens et leur nombre de niveaux et les comparer avec la surélévation projetée, et en déduire ainsi la capacité portante du tréfonds.

On peut aussi observer les surépaisseurs des murs et des points d’appui en sous-sol. Dans les sols compressibles on peut constater des empattements des semelles de fondations. Ce sont des indicateurs de la capacité portante du sol qui devra reprendre les descentes de charge de la surélévation

Par la suite, la reconnaissance des couches de terrains doit se faire sur l’emprise du bâtiment à surélever et, plus le bâtiment est lourd, plus la reconnaissance doit être profonde : il est nécessaire de faire appel à un spécialiste géotechnicien. En effet, plus le bâtiment est lourd et le terrain médiocre, plus la profondeur de sol affectée est importante.

     Définition du projet

Dans cette étape, vous allez entrer les données du projet de surélévation. Ces données sont regroupées en deux parties :

  • La surélévation souhaitée ;
  • le choix des composants de la surélévation

Surélévation souhaitée

Il faut indiquer la surface totale de plancher souhaitée pour le projet de surélévation ainsi que le nombre de niveaux envisagé (de 1 à 3 niveaux) ainsi que la hauteur de niveau de plancher à plancher. En fonction de la surface au sol calculée dans la partie “Données générales”, l’outil répartie la surface au sol de chaque niveau, en remplissant d’abord complètement le 1er niveau de surélévation, puis le 2ème, et enfin le 3ème.

Par exemple, pour un bâtiment existant de 25 x 10 m, soit une surface au sol de 250 m2 , et une surélévation désirée de 360 m2, le 1er niveau de surélévation considéré sera de 250 m2 au sol et le second niveau de 110 m2.

Choix des solutions de surélévation

Il s’agit dans cette étape de définir les systèmes constructifs de votre projet de surélévation. Dans l’outil “Lign2toit”, la surélévation est formée de cinq parties, correspondant aux fonctions essentielles et dénommées comme suit :

  • Structure verticale;
  • Structure horizontale;
  •  Charpente /structure du toit;
  • Façade / revêtement extérieur;
  • Toiture / couverture.

Chaque partie possède sa propre bibliothèque de systèmes constructifs. Certains systèmes peuvent répondre à deux fonctions à la fois. Par exemple, si on choisit comme structure verticale, un système “poteaux-poutres”, ce système sera automatiquement utilisé pour la structure horizontale. Dans ce cas, les choix de remplissage de la structure verticale et structure horizontale apparaissent avec une bibliothèque dédiée au remplissage de chacune de ces parties.

Au fur et à mesure de la sélection des systèmes constructifs, une « jauge de chargement » se remplit indiquant l’estimation de la charge calculée en fonction des données remplies. Il est également précisé, la capacité portante calculée précédemment à ne pas dépasser pour que le projet soit viable.

Enfin, il est à noter que notre estimation ne s’appuie que sur le poids propre des composants et ne prend pas en compte la charge d’exploitation.

 

 

     Performances énergétiques

Dans le contexte d’engouement grandissant autour de la surélévation, « Lign2Toit » se propose d’aider les utilisateurs à évaluer le potentiel de densification verticale des bâtiments existants. Le volet performance énergétique de l’outil en ligne a pour objectif de faire état des scénarios de rénovation et de surélévation s’offrant aux utilisateurs, et des gains énergétiques pouvant être générés.

Typologie de l’existant

Les typologies de bâtiments modélisés dans l’outil énergétique sont les suivantes :

L’utilisateur renseigne ensuite le choix du vecteur énergétique utilisé pour la production de chauffage et d’ECS : gaz ou électricité.
Le choix de la typologie, de la période constructive et du vecteur énergétique déterminera les équipements techniques pris en compte pour la modélisation de l’état initial :

La géométrie et le nombre de niveaux constatés nous permet de déduire la surface de référence utilisée pour les calculs thermiques.
Dans le cas de la réglementation thermique sur l’existant, la surface de référence est la SHON.
Remarque : le % d’ouverture des façades sur rue et cour n’a pas d’influence sur les résultats de la modélisation qui est présentée. Cependant, ce critère est une donnée d’entrée importante pour l’étude thermique qui devra être réalisée en aval de cette pré-faisabilité.

Définition du projet

Surélévation souhaitée

La surface de plancher souhaitée permet d’estimer la surface de référence utilisée dans les calculs thermiques. En construction neuve, cette surface est nommée SRT.

Choix des solutions de surélévation

La surélévation devra répondre aux exigences de la réglementation thermique en vigueur pour les bâtiments neufs. Actuellement, la surélévation doit à minima être conforme à la réglementation thermique 2012.

Performance énergétique

Rénovation/isolation du bâtiment existant

L’utilisateur décrit ici son projet de rénovation énergétique. Les hypothèses et méthode de modélisation sont présentés dans la page hypothèses

  • L’utilisateur à le choix entre une isolation thermique intérieure ou extérieure. Cette dernière présente l’avantage de pouvoir être associée à un ravalement, de ne pas intervenir dans les parties privatives, et présente souvent des performances thermiques supérieures.
  • L’isolation thermique extérieure dans le cas de l’immeuble Haussmannien est écartée sur les façades principales. Elle reste envisageable pour les cours et courettes.

L’utilisateur peut choisir de ne rénover que l’enveloppe isolante du bâtiment, ou d’y ajouter la rénovation des équipements techniques.

Résultats

Les résultats sur la performance énergétique donnent une estimation des consommations conventionnelles, suivant le scénario sélectionné par l’utilisateur et les différentes hypothèses énoncées dans le présent document.
Concernant la performance globale « existant + surélévation » et en l’absence de réglementation thermique commune à ces deux typologies, les données sont assemblées au prorata de la surface de référence de chaque partie du bâtiment.
Afin d’orienter les utilisateurs vers les scénarios de rénovation les plus performants, le scénario choisi est mis en comparaison avec l’état initial, et les deux autres scénarios les plus performants.
On obtient ainsi les scénarios de référence suivants :

  • Etat initial : bâtiment existant non rénové ;
  • Rénovation énergétique, sans surélévation ;
  • Rénovation énergétique, surélévation et toiture photovoltaïque.