L’étude de faisabilité d’un projet de surélévation doit prendre en compte plusieurs aspects:
- Cadre administratif et juridique
- Code de l’urbanisme
- PLU (gabarits, prospects et héberges) et avis des architectes des bâtiments de France (ABF)
- Diagnostic de l’existant
- Mise à niveau règlementaire
- Reprise des charges
- Fondations
Dans un premier temps, lors de l’étude de faisabilité, on peut observer les immeubles mitoyens et leur nombre de niveaux puis les comparer avec la surélévation projetée. Il est alors possible d’en déduire la capacité portante du tréfonds.
Il est également possible d’observer les surépaisseurs de mur et les points d’appui en sous-sol. Dans les sols compressibles, on peut constater les empattements des semelles de fondations. Ce sont des indicateurs de la capacité portante du sol qui devra reprendre les descentes de charge de la surélévation.
Par la suite, la reconnaissance des couches de terrains doit se faire sur l’emprise du bâtiment à surélever et, plus le bâtiment est lourd, plus la reconnaissance doit être profonde : il est nécessaire de faire appel à un spécialiste géotechnicien. En effet, plus le bâtiment est lourd et le terrain médiocre, plus la profondeur de sol affectée est importante.
- Logistique de chantier
- Conditions d’accessibilité urbaine (vieille ville, transit, gabarits routiers)
- Conditions de chantier (accessibilité de l’immeuble, largeur de rue, espaces logistiques)
- Voisinage direct (école, immeubles mitoyens)
- Définition du projet
- Programme : surélévation et rénovation de l’existant
- Choix des solutions techniques
- Prolongement ou création d’ascenseurs
- Appréciation économique
- valeur patrimoniale
- coût de la construction
- coût d’exploitation